J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

jeudi 28 janvier 2010

Plaie



jours terreux

comme s'il n'y avait plus beauté
ou confiance
possibles


on se serre sur
ce qu'il reste du coeur
sa mécanique dans la poitrine
qui continue

Antoine Emaz "Plaie" (Tarabuste octobre 2009)

3 commentaires:

Bifane a dit…

Et d'une certaine manière, on oublie ou l'on renonce à chercher plus loin. Plus loin serait un début d'optimisme, un regain de volonté. il arrive, ces certains jours, qu'il n'y en ait plus.
C'est comme les jours de pluie qui n'en finissent pas. Ce qu'il faut, justement, c'est attendre qu'ils finissent...

Laura- Solange a dit…

Le soleil revient toujours Bifane, même si je l'ai bien compris pour toi, le présent est difficile à vivre! L'écriture aide aussi...

Estourelle a dit…

Parfois "ce qu'il reste du coeur" est bien mince et on est bien à l'étroit, une impression d'étouffer...
il reste pourtant de petits espaces dans la muraille
où se glissent les mots...