lundi 16 mai
se tenir
à l’affût des oiseaux
de leurs arabesques et de leurs chants
du mouvement de vie infusée
du corps de l’infini qui se dessine
et puiser la vigueur féconde
pour le jour qui vient
mardi 17 mai
au seuil
du jour et de ses remous
jusqu’aux reflets des temps passés
et le bégaiement des phrases à jamais
martelées dans la mémoire ou
écrites en lettres blanches sur les murs
tout n’est rien
mercredi 18 mai
deux mots
à trouver pour que cela résonne
entre les doigts puis s’écoule
ce qui doit ou ce qui se peut
et vogue la galère alors entre
les pensées du matin que l’on accroche
au fronton du jour
jeudi 19 mai
au réveil
dissiper les effluves de rêves
encore dans l’esprit
abandonner la langue nocturne
celle qui glisse en coupures
de marbre ou de velours
et coïncider à nouveau avec le jour
vendredi 20 mai
ce qui
même certain semble se déliter
pris dans une sorte de vertige
attendre que cela passe
vouloir écrire contre
mais ne remuer que
quelques cendres
samedi 21
ce vacillement
face au mal de vie
qui s’empare de nos tripes
puis de notre esprit
et cette sensation d’égarement
sur notre visage
qui nous rend étranger
dimanche 22
un livre
posé négligemment sur le bureau
ouvrir les pages au hasard
espérer un oracle une réponse
aux questions que l’on ne pose plus
et recueillir la phrase offerte
ne pas perdre le pas
Superbe cette 2° semaine. Quelle est la consigne ?
RépondreSupprimerMerci Ange!
RépondreSupprimerécrire au quotidien dans une forme qui convient: pour moi 7 contraintes correspondant aux 7 jours d'une semaine dont pas de majuscule, pas de ponctuation, 7 vers, quotidien donc date,deux mots dans le premier vers, parution d'une semaine d'un coup, évoquer ce qui filtre du jour ( jalousie).
Ah ! C'est donc ça "Jalousie" Quel joli mot dans ce contexte
RépondreSupprimerTon blog est mon bol d'air frais du matin