dimanche 16 décembre 2007

Blanc




rien que du blanc
déposé par la nuit
le jardin pétrifié
sous l'arc de l'hiver

le regard s'alentit
rien ne bouge
les yeux blancs aussi
derrière la fenêtre

le silence craque
entre les doigts
et s'éveillent les mots
puis le blanc à nouveau

recroquevillé
on bute sur le froid
et la détresse
rien que le blues blanc

5 commentaires:

  1. Je ne peux plus écrire et je regarde les ombres qui m'arrivent
    dessus sans que je ne puisse rien faire !

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  2. Et voilà, je deviens un fidèle lecteur de ce blog au fil des vers qui empruntent un peu au style poétique du Haïku par leur puissante abstraction

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  3. Aujourd'hui aussi
    tout est blanc
    beau et pur avec
    pourtant les ombres
    qui mangent le coeur

    Je cherche une faille
    entre ombre et lumière
    ne trouve pas
    impossible
    de faire un pas d'écart
    le blanc le pur
    me gicle au visage
    en même temps que l'ombre

    peut-être le cri
    reste le seul chemin
    possible

    le cri blanc
    qui ne s'entend pas

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  4. Merci Irvin de ta fidélité.
    Estourelle, j'entends bien ton cri blanc....

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  5. écrire sur ce qui retient l'écrit de s'écrire...

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