samedi 6 juin 2009

Causse




comme sur une île
dont je parcours l'échine
d'encore en encore
à sonder le silence

à fleur de pierres
le fossile espéré
quand les mains tâtonnent
dans l'épaisseur de la trame

le plaisir est égal
à celui des mots
qui émergent de charniers
et frappent au carreau

on éventre la terre
et on écrit au sang

1 commentaire:

  1. Ouf!!
    Retrouver le causse
    et l'infini enfin
    comme une soif
    jamais étanche
    merci de m'y faire retourner parl'image et les mots!

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