Nord
Le dos calé dans le fauteuil près de la fenêtre, retrouver le souffle de l'envol des freux dans le bleu du petit matin. Ils emportent dans la chaleur de leurs ailes tout le poids de la nuit où se terre la toison noire des détresses. Lorsque le regard se défait et que les oiseaux ont déserté l'azur du cadre de la vitre, s'offre alors entre les doigts l'étoffe d'un nord vers où voguer, l'esprit droit, face aux murmures qui obscurcissent le jour.
magique ! photo et texte !
RépondreSupprimerdans la poussière des mots
RépondreSupprimertenir bon la barre
pour ne pas s'égarer
rester sur le chemin
très bien dit!
Une ascèse...
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