On croit voir une image, un visage, mais c'est juste un cri rauque creusé dans les lambeaux des jours.
Le temps a défait la patience de l'arbre. Sans nom il n'est plus que tronc comme un corps de papier.
L'écorce garde trace du frottement des doigts quand on cherche des mots que l'on ne trouve pas. Elle découvre l'incertain frémissement de l'arbre où se couche la peau.
Des cris sur de nombreux blogs ce matin
RépondreSupprimerJe garde le "papier" et "la peau"
mal dans sa peau, l'arbre...
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RépondreSupprimerl'incertain se craquelle,
RépondreSupprimeret la force de la vie implose,
lentement,
avec la certitude du hasard
qui la rend certaine.