Entre nuit noire et velours d’aube, chercher encore, les pieds dans les marécages du chagrin, à démêler les voix brassées au bord du gouffre, à distinguer les souffles légers porteurs de vie des soupirs lourds comme les pierres dans les poches de Virginia, afin de sinuer encore un peu.
Tenter de se saisir d’une note claire, de l’élever pour la faire résonner, lui faire rejoindre d’autres notes au son cristallin et écrire une partition de ruisseau non encore jouée.
Espérer le ricochet des sons, le jaillissement d’ étincelles de mots, le bruissement d’un rien pour retrouver le perdu en soi.
*Le titre est emprunté à un vers d'Antoine Emaz
entre lichens et racines
RépondreSupprimerla voix de Virginia
s'élève de l'intime
les mots font résonance
des mots qui chantent comme dans un rêve
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