Étincelles d’œil à la vue de ce champ de coquelicots. C’est la terre qui fait vie, qui dessille le regard, offre ces innombrables boules de joie, couvées par le soleil. Tentative de faire oublier tout ce qui cerne.
De ce retrait du monde, ne pas hésiter à s’abreuver. Baisser le regard sur ce qui
pourrait être un devenir. Ressentir la puissance de la couleur jusque dans la paume, les doigts qui se font encre.
Après la langue pour dire fait
défaut, s'éraille. Toute maculée de mots en lambeaux qui s'effilochent sur la page. L'enfant, peut-être, préserve sous les paupières la puissance de vie de la fleur.
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