lundi 25 juillet
des ricochets
de pensées de mots
tout s’enchaîne et se lie
tout semble faire corps
sous une voile d’encre
puis soudain ne restent que
quelques lettres éparses
mardi 26 juillet
sous le
pas des pierres
cela force le regard
cela s’enfonce dans la chair
une présence un viatique
à fleur de peau
ne pas s’oublier
mercredi 27 juillet
un cheminà prendre force et présence
à ouvrir grand l’étendue
à ajourner les pensées funèbres
un chemin d’un présent dense
traversé de vivant
et sans épines
jeudi 28 juillet
le suspens
d’un silence derrière la maison
sans bouger on reste
dans une attente
du premier bruit qui va surgir
ce rien qu’il
faudrait écrire
vendredi 29 juillet
la morsure
à rebours dans le dos
qui te fait te tenir penchée
vieille femme de la mémoire
revivifiée visitée dans la chair
avec un pas d’hésitation
devant tout ce qui se perd
samedi 30 juillet
marcher à
la lisière de soi
quand un à quoi bon
creuse ses sillons
dans ce chapelet d’heures inertes
aux visions encore floues
à chercher des certitudes
dimanche 31 juillet
fuir seule
vers le seuil où
se trouve le sentiment
de la présence d’être soi
à presque escalader le ciel
rejoindre ce presque
cette conque de lumière
2 commentaires:
J'attends avec impatience ces "Jalousie", tes mots me sont si proches certains jours ...
Suis contente de ta fidélité et que cette rubrique te plaise!
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