samedi 12 janvier 2008
Cri
comme une tempête
à bout de souffle
les échos de nos cris
s'accrochent
aux barbelés de la vie
des lambeaux de souffrance
étalés comme linge
à la frontière
le cri
cette déchirure
où les mots éreintés
éclatent
au silex
des jours
1 commentaire:
Anonyme
14 janvier 2008 à 08:54
De nos cris il ne restera
qu'un peu de brume
givré
sur nos paupières
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De nos cris il ne restera
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givré
sur nos paupières