vendredi 29 février 2008

Cloître




dans l'embrasure
la lumière
solitaire
impalpable
c'est l'ombre
qui la dévoile

dépouillé
muet
dans l'écart

traversé

2 commentaires:

  1. le parcours est rude
    de l'origine au sens
    infinie solitude
    assourdissant silence
    vertige du vide
    au désert aride

    ne pas ne pas perdre pied
    ne pas s'arrêter
    sous l'aveuglant éclair

    se fermer les yeux
    marcher et se taire
    pour entendre mieux
    laisser goutte à goutte
    tomber tous les doutes
    toutes les questions
    et les illusions

    alors prendre l'air
    en attente d'un signe
    dans l'inspiration
    rejoindre sa terre
    sur le fil d'une ligne
    très haute tension

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  2. Le cloître révèle bien la poésie avec l'art d'une clarté savamment dosée, une mystérieuse présence... et surtout au Thoronet!

    Je suis d'accord
    "Le parcours est rude
    de l'origine au sens"

    Il est vrai que dans un cloître on n'est jamais le même après avoir fait un tour parceque ce n'est pas le même regard au second tour, la lumière a déja changé...

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