mercredi 30 juillet 2008

Faille




du pan du paysage
où je me retranche
à l'autre versant
qui se détache
le tranchant d'un silex
qui écorche le jour

l'infranchi
où je trébuche

2 commentaires:

  1. Au faîte d'un étouffant silence
    la montagne de fend
    d'une combe

    d'une douleur, d'un blanc,

    d'un espace inommé
    où inscrire ses lèvres,
    où coller sa bouche,

    où aspirer
    tout l'air des générations déchues.

    D'un souffle alors
    rendre son horizon à la terre.

    Jean-Claude Izzo (l'aridité des jours)

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  2. "rendre son horizon à la terre" me parle bien! Je n'ai rien lu de jean -Claude Izzo; encore quelqu'un à découvrir ,merci!

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