Savoir finir, oui, savoir écouter le temps qu'il faut mais pas plus, puis, toutes affaires cessantes, marcher vers la conversation des arbres en attendant l'orage qui ne saurait tarder. Autrement dit, fuir, en restant dans l'ordinaire, en y suivant les sentiers invisibles qui s'ouvrent sans cesse dans sa géométrie vers des territoires que les autres ignorent: ces grottes humides de l'inquiétude au fond desquelles on espère trouver les restes d'une sagesse absolue.
René Pons " Dédale" (collection l'Orpiment Le Réalgar 2020)
Je me souviens avec émotion de Cyrille, celui qui m'a fait lire pour la 1° fois, il y a déjà bien longtemps, René Pons que je ne connaissais pas. Je l'avais oublié dans le dédale de ma mémoire, voilà que tu le ramènes à la surface. Merci pour ce rappel
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