S’arrêter sur ces mots lus chez Jaccottet : « ce vert sombre et comme maternel » qui me font entrer dans un songe lorsque la lumière semble déserter le paysage, non lorsque vient la nuit, mais dans un plein jour de grisaille. Ce serait comme du temps arrêté sur le paysage. Une lourde macération des heures.
Sentir comme quelque chose qui se rapproche et lentement te cerne. L’espace est si dense soudain qu’il pourrait se fendre. Même le souffle manque.
Quelque chose rôde qui pourrait bien me consumer. Impression étrange que le paysage me regarde. On reste face à face.
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