Samedi 30 novembre 1929
Je remplis cette page comme une coupable, au terme d'une matinée de travail. J'ai commencé la seconde partie des Vagues. Je ne sais plus. Je ne sais plus. J'ai l'impression de ne faire qu'accumuler des notes pour un livre sans savoir si je trouverai jamais le courage de l'écrire. Quand j'aurai atteint un palier plus élevé, je serai peut-être capable de rassembler tout cela; à Rodmell dans ma nouvelle chambre. Relire La promenade au phare ne m'est d'aucun secours.
Virginia Woolf "Journal d'un écrivain" ( traduction de Germaine Beaumont)
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