Sur les rebords de moi, j'ai mis des murs de mots.
Que nul ne vienne voir d'où arrive et s'en va cette voix de ma vie arrimée au si loin.
Comme en sidération.
Il y a quelques éclats, de rires ou bien de larmes qui s'ébrèchent parfois et filtrent des poèmes. Une grande lézarde juste au-dessus du cœur que l'on a refermée et qui ne fait plus mal, sauf quelques soirs, peut-être, lorsque le froid y gagne. Rien ne saigne au-dehors.
Au bas des fondations, se serpente un chemin de terre et de galets. Quelqu'un y marche.
Je n'ai fait que passer. Tout a repris sa place.
Celle des autres et leur avant.
Jean Diharsce " À cœur ouvert" ( ( Editions Jacques Flament 2020)
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