Dans l'eau, des reflets : les rides du monde du dehors imbibé de lumière et qui, par le tamis de l'eau, se décompose, semble plus joyeux, devient flamme ou étincelle crépitant en une danse trouée de douces larmes.
Un miroir déformant puis reformant un réel où se baignent des dorures d'air et un flot de rubans sous des tentures de cuivre.
Ces voiles
déroulés sur le sillon de l'eau plissent d'un léger souffle le
défilé des ombres et laissent le voyant sur le bord charnu de la
rive aux portes d'un paradis auquel il n'a aucune envie de se
soustraire.
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