J'avance, avec de l'ombre sur les épaules.( André Du Bouchet)
samedi 12 janvier 2008
Cri
comme une tempête à bout de souffle les échos de nos cris s'accrochent aux barbelés de la vie des lambeaux de souffrance étalés comme linge à la frontière
le cri cette déchirure où les mots éreintés éclatent au silex des jours
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
De nos cris il ne restera qu'un peu de brume givré sur nos paupières
1 commentaire:
De nos cris il ne restera
qu'un peu de brume
givré
sur nos paupières
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