Face au paysage dont l'immensité se plaît à fomenter nos songes, où l'intime et l'infime s'entrelacent, devant un monde dont nous sommes soudain à la fois en dehors et au plus profond de soi, l'inclinaison des pensées nous porte vers une méditation calme dépourvue d'ennui. La fenêtre ainsi élargie de notre esprit permet ces résonances dont on éprouve la nécessité pour se tenir droit sur son chemin de vie. Dans la contemplation de cet ailleurs, le regard s'accroche, comme le lichen sur la pierre, et ne peut se détacher de cette immensité dont nous savons qu'elle fait partie de soi.