J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

vendredi 29 février 2008

Cloître




dans l'embrasure
la lumière
solitaire
impalpable
c'est l'ombre
qui la dévoile

dépouillé
muet
dans l'écart

traversé

2 commentaires:

Anonyme a dit…

le parcours est rude
de l'origine au sens
infinie solitude
assourdissant silence
vertige du vide
au désert aride

ne pas ne pas perdre pied
ne pas s'arrêter
sous l'aveuglant éclair

se fermer les yeux
marcher et se taire
pour entendre mieux
laisser goutte à goutte
tomber tous les doutes
toutes les questions
et les illusions

alors prendre l'air
en attente d'un signe
dans l'inspiration
rejoindre sa terre
sur le fil d'une ligne
très haute tension

estourelle a dit…

Le cloître révèle bien la poésie avec l'art d'une clarté savamment dosée, une mystérieuse présence... et surtout au Thoronet!

Je suis d'accord
"Le parcours est rude
de l'origine au sens"

Il est vrai que dans un cloître on n'est jamais le même après avoir fait un tour parceque ce n'est pas le même regard au second tour, la lumière a déja changé...