J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
OS,10 (14.10.02)
dans l'usure des yeux
et l'épaisseur du temps
les traits se tirent
une distance prise
face au dehors
torpeur temps mort
on est comme découplé des autres
sans rejoindre pour autant l'arbre l'herbe
fatigue elle vient
de plus haut dans le jour
qui empile
et puis le soir d'un coup
le poids tout le poids
sur le dos
Antoine EMAZ
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