C’est de l’absence que les mots viennent
au bord des lèvres
au bord des lèvres
Pour tenter de contenir le temps
et ses paroles de fou
Dans l’éclat du langage
C’est de l’absence
que le chant épaissit les mains
et soulève les pas
Pour mieux avancer
des mots cachés au fond des yeux
Que la pluie traverse avec ses langues
Que le soleil pique de ses bâtons
Les mots emportent avec nous
nos valises de regrets
Eric Dubois "Mais qui lira le dernier poème ?" (Editions Publie.net )
4 commentaires:
Que la pluie traverse avec ses langues
Que le soleil pique de ses bâtons
Comme j'apprécie ses deux vers !
la poésie tranquille
Ô ! sérénité... !
C’est de l’absence que les mots viennent au bord des lèvres.
Comme c'est vrai et pourtant, parfois l'absence est si acérée qu'elle impose son propre silence.
Merci pour tous ces beaux textes.
Belle journée
Maia
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