Il
y a cette sorte de soliloque aux soupirs d'insurrection qui dit les
creux de la fresque où les pas ne laissent nulle trace, un
plain-chant du vague, du diffus, de l'éphémère qui enfle sous
l'ombre d'un capharnaüm de fantômes : un étal de luxe. Il y a
une forme de sérénité à jouer le psalmiste de l'instant, à louer
le silence d'entre les mots, l'évidence de la perte, et le frôlement
d'aile du temps qui passe. Il y a le vacarme inutile ailleurs.
1 commentaire:
ce vacarme incertain
comme une poudre aux yeux
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