Ce mot, "l'étendue"... la nécessité de me reconnaître emporté, porté avec l'ouverture plane et volumétrique de Venise, de...ce qui se dispose à l'étendue.
Ici, ce qui immédiatement s'éclaire, s'aveugle, s'étend et s'offre dans le bleu...sur l'horizon infini...
Étendue , l'instant où un mot laisse arriver, ouvre et déploie, de l'intérieur du son, la vue à partir de lui-même...
Ecrire: évoquer là-devant l'étendue qui s'éclaire.En un mot, j' ai le sentiment de dire et de vivre en corps, d'être à l'étendue ce qui se présente, ce qui s'offre à découvert: la mer découverte, le grand drap bleu...l'étendue, la mer, ce qui me projette et m'appelle et me précipite en avant.
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Venise, pourvu qu'on sache la considérer dans sa totalité et dans son infinité, c'est à dire dans son unité foncière, est en effet comme le monde éternel, sans commencement ni fin.
Venise est par essence cause de soi.
A Venise , ma première leçon de présence à moi-même et à l'existence...
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