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en suspens dans cet interstice du temps, baigné de ces ondes où
semblent flotter au sein du gouffre d'ombre des rais de lumière qui,
emplis de nostalgie, réchauffent un peu l'insignifiance et
l'ordinaire. Au bord du monde, se laisser emporter par cette vague
qui vous dépose , loin , ébahi, sur une ligne de flottaison où
puiser à la source le silence qui enracine , une sorte de phrasé
qui tiendrait un peu la route. Le cloître , un laissez-passer vers soi.
1 commentaire:
Que c'est vrai et beau ce "laissez passer vers soi"
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