on
sait si peu du bleu de l'autre, de son éclat tamisé sur la rétine,
de la trace laissée entre les plis des jours. chacun respire ce mot
comme un sésame pour entrebâiller les fenêtres d'un songe et
laisser s'épouser les fils des frissons . on le coud sur le bout des
doigts , on tricote des gants aux points de riz, de sable ou de
rivière et d'un geste royal de la main devenue fée, on regarde
l'horizon s'élargir.
3 commentaires:
le bleu de l'autre, magnifique ! Ce bout de texte me donne des frissons. merci à vous pour ces belles photos et ces regards si bleus profonds
oui, si bellement présent dans ces mots
ce bleu qui ne cesse
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