on ne demande rien au temps, on le regarde passer, on sent son souffle parfois, cela remue dans la poitrine, un rien qui va et qui vient. quand on regarde en arrière, on voit bien les souvenirs vrillés qui bougent encore un peu, des voix invisibles qui murmurent quelques mots extirpés des abimes et tentent de colorer le jour . alors de nos yeux d'averse on croque la lumière crue.
2011 2014 2015
2011 2014 2015
2 commentaires:
ce sont bien les mêmes lieux
ce ne sont pas les mêmes regards
ça vit, on vit,
c'est de la vie en mouvement
et captée...retenue...un peu...
passage du temps (qui ne dure qu'un temps), joliment saisi dans ses saisons...
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