étendre la main à cette minute là, les doigts dans les plaies des plantes à chercher la clef de tout cela. dans l'air froid tressaillement sur les ombres et leur sillage, cela creuse, on ramasse quelques tessons d'une langue qui s'épuise. on reste là, on attend quelque chose, inconscient, dans la parenthèse sang, cela parle un peu.
1 commentaire:
... et on reste sec
à attendre que ce silence s'ébroue
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