à surveiller de son corps noir la page blanche où émergent hors du sommeil les mémoires, il semble être le gardien de mes mots. posé sur la tige fragile du temps il surveille la fuite de ce qui ne peut se dire et , d'un coup de bec rapide pique la peau du poème laissant une fine trace rouge dans la marge. lorsque d'un cri rauque et enroué il signe son envol, la phrase reste inachevée.
2 commentaires:
Ah ! Les freux, ces chers freux sont de retour ... en même temps que les brouillards et les cartables sur les dos
moi je préfère penser qu'il s'agit d'un corbeau. ça va mieux avec le reste de ton texte. et j'aime aussi leur solitude tenace.
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