à la frange d'être flammes, les langues d'écorces se délitent s'effilochent, en proie à une envie d'évasion ou simplement d’élévation. immatérielles, mes pensées sans grande densité s’accrochent à ce qui peut tenir, à ce quelque chose qui nous retient vivant et que, pour se donner du courage, on cherche à magnifier. puiser entre les strates d’écorces, au sein des couleurs pastels ce surplus de soi que l’on peine à mettre à nu certains jours, lorsque , loin de tous et de tout on se laisse submerger par une indéfinissable mélancolie perforée d’ombres aux murmures prodigues et insistants jusqu’à la lassitude.
2 commentaires:
Très beau texte. De +, je ne connaissais pas ce bouleau noir au si beau nom, merci.
Je l'ai découvert à Vernioz (38) dans le Jardin du bois marquis où il y a de beaux arbres avec des écorces intéressantes...
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