rien que du blanc
déposé par la nuit
le jardin pétrifié
sous l'arc de l'hiver
le regard s'alentit
rien ne bouge
les yeux blancs aussi
derrière la fenêtre
le silence craque
entre les doigts
et s'éveillent les mots
puis le blanc à nouveau
recroquevillé
on bute sur le froid
et la détresse
rien que le blues blanc
5 commentaires:
Je ne peux plus écrire et je regarde les ombres qui m'arrivent
dessus sans que je ne puisse rien faire !
Et voilà, je deviens un fidèle lecteur de ce blog au fil des vers qui empruntent un peu au style poétique du Haïku par leur puissante abstraction
Aujourd'hui aussi
tout est blanc
beau et pur avec
pourtant les ombres
qui mangent le coeur
Je cherche une faille
entre ombre et lumière
ne trouve pas
impossible
de faire un pas d'écart
le blanc le pur
me gicle au visage
en même temps que l'ombre
peut-être le cri
reste le seul chemin
possible
le cri blanc
qui ne s'entend pas
Merci Irvin de ta fidélité.
Estourelle, j'entends bien ton cri blanc....
écrire sur ce qui retient l'écrit de s'écrire...
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