le gris du cimetière
où se lave
le passé
ciel pesant
du poussier des ans
le grain des noms
en litanie sur la pierre
et l'on égrène des silhouettes
sur l'ardoise du temps
les bougies sont soufflées
douleur mélancolie tristesse
et ce n'est pas encore
le mot qu'on cherche
seules les larmes
disent un peu
on relève
un pot de fleurs factices
on enlève
quelques grains de terre
comme elle essuyait la table
on sourit
et l'on appose
sur la dalle froide
une paume jumelle
où tout est déjà dit
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire