J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
à Mamé
quand nos mères
épuisées
disparaissent
elles emportent
dans les plis
de leurs robes fleuries
la lente usure des jours
leurs rêves inachevés
les lichens de souvenirs
de nos mémoires défuntes
dans la tessiture
des silences
où elles nous laissent
nous murmurons
notre amour
et les laissons
partir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire