Les icebergs aux arêtes vives et craquantes qui dérivent lentement dans le paysage mental du réveil; entre lesquels il s'agit maintenant de se faufiler pour en sortir aussi indemne que possible, avant de se lever et prendre son tour dans la journée à venir. Retenus dans la glace comme bulles d'air dans le névé, les lambeaux de rêves inachevés, traces de souvenirs, vieilles peurs grimées.
Gilles Ortlieb "Carnets de ronde" (Le temps qu'il fait)
3 commentaires:
Comme ils me touchent ces lambeaux de rêves inachevés.
"Aussi indemne que possible" v-avec plus ou moins de réussite selon les jours
Les craquements de la glace laissent prévoir l'effritement
des certitudes, c'est une dérive intérieure où les songes et les rêves ont leur place.
et si on coupait court ?:
"icebergs ... vieilles peurs grimées"
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