On
retrouve ici la cohorte de ceux qui se taisent, ceux qui cheminent
de l'intérieur habités par la douceur ou la douleur des mots qui
les constituent, tous ceux qui, marchant du pas lent du méditant,
écrivent ce qui ne peut se dire qu'à l'encre de la chair . Embarqué
sur les chemins sacrés, on écoute ces voix de l'arrière-pays,
mêlées au silence qui les révèle, cherchant à déchiffrer les
énigmes, maîtriser son vouloir dire et l'on ne fait que bégayer à
deviner qui murmure sous les mots. Se sentir filtré de silence :
être.
1 commentaire:
le mot rejoint le silence
ici cloîtré dans le jardin d'ombres
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