A
délier les hasards des pas, on se faufile en anacrouse sur la
partition vénitienne , avant que la cantate ne s'élève et que les
voix de lumière entonnent leur polyphonie, enflammant l'aura de qui
espère. L'ostinato des cloches susurre sans répit l'humanité
sacrée et irradie d'une sève neuve la main avide de qui écrit.
Face à l'ile des morts se savoure la force des silences.
6 commentaires:
Merci pour ce voyage à Venise
de page en page de mot en mot
silence et poésie
loin loin de la foule
merci
ce que le temps laisse
le silence le délie
merci
dans le silence les mots
s'articulent
très beau
faire marcher les mots
au dessus des canaux
ou dessous les arches
des cloîtres des églises
quel luxe suprême !!!
Oui merci pour le partage
cela résonne si fort
en moi !!!
Le voyage se poursuit longtemps après et l'écriture le porte et le magnifie... Merci à vous pour le regard bienveillant.
Un de plus : je crois que tu n'as jamais aussi bien dit ton plaisir d'écrire cette belle musique des mots que tu nous offre dans ces cadres imagés) . Merci
Jean François (je signe "anonyme" :je ne supporte plus de voir apparaître ma trombine à chaque commentaire, et ne sais pas la remplacer !)
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