Retenir
les bruits et les couleurs du matin dans une secrète chorégraphie de
mots où se détachent les tracés d'une présence, les silhouettes des
disparus emplies de bouts de soi, de gestes soudain ressuscités . Pieds nus sur les tessons du passé, on se brûle aux étincelles
de ce qui jaillit, on dévisage le parchemin d'un passé-présent à la
lumière impénétrable de la page affamée du jour. Une sorte de
grammaire de la mémoire se balbutie entre banc de bois et mur de
pierres.
3 commentaires:
journée du banc...
dans l'attente d'un repos
surement bien mérité
le matin les mots résonnent en silence comme un sourire
Passé-présent s'entremêlent au futur.
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