J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
envol
les jardins de l'enfance
comme un parfum tenace
comme une île
où l'on aborde
enveloppé d'ombres
délivrer les silences
terrés sous les jachères
délier la parole
qui palpite fragile
décrocher les lambeaux
de nos chemins amers
et de ces bouts de vie
griffer les lassitudes
au seuil des racines rouges
l'envol
dans la touffeur du jour
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