ce serait une mer d'ombres où remuer les fils des sens, ausculter les voix qui traversent par éclats les longs silences, lire ou appeler le souffle du vers, le tourner et le retourner comme une terre, malaxer les lettres d'or, pétrir la parole puis rassembler. ce serait un champ de lumière où frissonner, accepter les peut-être, déchiffrer sans sceller, et construire sa langue dans cet entre-deux de coulées d'ombres et de lumières. ce serait l'espace blanc où reprendre souffle, trouver cet ailleurs qui nous est propre, et aller.
3 commentaires:
j'aime beaucoup ce noir
cette ombre "capteuse" de lumière
et peut-être des fils pour se tricoter
des souvenirs en y mettant beaucoup de fils de lumière
labourer et bêcher la parole
et l'envoyer vers cet autre
que l'on cherche dans les blancs
les silences les lumières
et les ombres
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