Dehors,
c'est le jardin blanc des rêves qui se lovent. De plain-pied,
derrière les voilages, j'épie les branches qui frémissent sous
l'arrivée des merles. Ils
viennent picorer
les baies rouges de l'arbuste qui calfeutre l'entrée du jardin.
J'observe sans bouger les allées et venues d'oiseaux affamés mais
ils
n'en surveillent pas moins tout mouvement alentour. L'œil est
dehors, mais sans le froid, un peu figé. Il y a comme un flottement de rien,
les oiseaux s'envolent d'un coup sec, un chat
peut-être. Le
soleil
éclaire lentement le jardin d'hiver qui cache ses difformités sous
l'enveloppe blanche. Les
brumes, pelotonnées au loin, déploient leur fourrure sur les heures
perdues à traverser le jour
sans le toucher. Avec
espérance, je tire sur
la
corde
des mots .
2 commentaires:
De ces instants paisibles et beaux de leur simplicité... J'en partage le sentiment, souvent à l'aube pour ma part, sur le balcon. Et les écureuils se mêlent aux oiseaux dans nos arbres, c'est un enchantement...
Avec mes meilleurs vœux !
l'hiver est blanc et doux par tes mots posés là, légers comme une plume d'oiseau !
je te souhaite une merveilleuse nouvelle année
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