J'ai senti un Accroc dans mon Esprit —
Comme si mon Cerveau s'était déchiré —
J'ai tenté de faire — Reprise sur Reprise —
Mais les pièces ne s'ajustaient pas.
J'ai lutté pour enchaîner une pensée
A la pensée suivante —
Mais j'ai perdu le Fil qui s'est emmêlé
Comme des Pelotes — Sur le Sol.
Emily Dickinson
(traduit par Patrick Reumaux)
2 commentaires:
comme c'est étrange les coincidences, on ne le dira jamais assez
ce matin il m'est à peu près arrivé ce qui est écrit là ; j'ai le cerveau encore tout embrumé de ce vide, de ce trou qui a séparé en plusieurs morceaux mon cerveau ; ça fait peur, on sait ce qu'il y a derrière ça, parfois, ou devant même. quelle terreur ! je dois retourner dans la pelote pour mieux le décrire, mais je suis encore un peu "échouée" dans l'estran de mon cerveau
j'aime beaucoup la poésie d'Emily D.
elle est toujours suspendue à quelque chose de très élevé
merci / bonne journée
Le Matin est dû à tous
A certains – la Nuit
À quelques Etres souverains
La Lumière de l’Aurore
E.D.
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