J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)

mercredi 23 décembre 2015

bascule




se dire qu'on y est encore , que l'on ne fait qu'un avec ce qu'on a vu ou cru voir, que l'autre en soi a surgi là dans ce regard flou qui s'est posé sur l'eau, que ce qui se réfléchit  est plus vrai que le réel qui ne suffit plus depuis longtemps, que le cœur bat plus fort à cause de ce petit souffle de vent qui vient de plus loin, et que il n'y a pas de limite au-delà du regard, même si cela s'ouvre sur le vide et emporte

2 commentaires:

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Paroles juste, que j'ai à lire, posées sur ce miroir de l'entre-deux mondes, avec ces lèvres bleues, à peine sorties e l'eau pour prendre part au dialogue avant que de sombrer à nouveau. Je connais ces lieux attirants que personne ou presque ne visite. Je m'y ressource et confie mes rêves à ces eaux dormantes.

Roger

Estourelle a dit…

Ouf
ce petit souffle de vent
je le sens ! je l'entends
il va t'emporter à nouveau