J'avance, avec de l'ombre sur les épaules. ( André Du Bouchet)
vendredi 25 mars 2016
Un jour encore
il faut toute l’énergie
pour simplement rester
ainsi
debout
entre ciel et terre
sans air
*
œil — ciel
*
comme une limite
là
sans pouvoir en finir
et franchir
paroi d’azur
on longe le mot d’azur
cherchant le calme
*
long glissement de ciel
le soir
la coque renversée
vide
dernier remous plus sombre
lointains cris d’enfants
*
malgré tout
on vit sous le ciel
Antoine Emaz
(Extrait de Poème : trois jours, l’été)
publié dans "Voix intermédiaires, anthologie de poésie contemporaine" chez Publie.net
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1 commentaire:
Vivre entre le haut le bas
vivre là en plénitude bleue
merci pour ce partage
et joyeuses pâques
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