avec les taches sombres des
brumes nocturnes, écrire mentalement, au travers du vertige qui
convulse le corps, mais c'était écrire les jours d'avant qu'il
aurait fallu quand se bâtissaient des projets, quand se rangeaient
des passés qui se cognent un peu aux angles du présent , ensuite
reprendre pied, et laisser le vert qui défile sous les yeux s''imprimer, quand on
laisse la voiture se faufiler entre les arbres , ou bien,
et c'est le même mouvement, s'immerger dans ce carnet de notes où
s'accrochent les petits riens d'une vie pour ne pas oublier
(Extraction et remodelage de notes de février 2016)
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nocturnes
les jours
sous les yeux
se faufilent
les petits riens
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