Je suis sur un mont où le vent est le maître. Une route forestière conduit à une source où j'aime revenir, je reste au bord du chemin et contemple. A mes pieds un amoncellement d'écorces enroulées sur elles-mêmes: je cherche des visages dans ces résidus de bouleaux abandonnés, émiettés et rougis. Je prends avec délicatesse une écorce entre mes doigts, puis une autre et me retrouve en peu de temps avec un sac rempli. Cela ne sert à rien, mais il y a ces veines de lumière qui serpentent et l'écriture du vent quand la phrase se cherche.
Texte écrit pour la consigne 391 de Kaléidoplumes
1 commentaire:
Cela sert à créer, à écrire, à assembler et donner libre cours aux rêves.
Bon jour à vous
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