Les
lignes, à la dérive, qui ne sont que fuite désespérée,
délimitant des espaces, des vides, des vertiges où un passé est
ancré, l’éclipse d’un temps aveugle, vibrato éteint, brisé
immobilisé, dilaté, offert à l’imaginaire du jour quand la
lumière prend ses aises enfin, donne chair et articule une langue.
Entre
ordre et chaos une cartographie se crée jusqu’au débord où
l’écorce se gorge des chutes , se fait cadre et tente de contenir
ce qui veut fuir vers l’ailleurs.
Au
bord du vide, sous une peau d’arbre dénudée, des lignes de
faille, une langue d’infini, aux nervures intuitives d’incarnation.
1 commentaire:
Quel merveilleux titre !!! ... et non moins magnifique texte, digne l'un de l'autre
Enregistrer un commentaire