Elle, dans la confusion profonde.
D’un De profundis où des
songes se diluent. Éphémère vision. Où quelque chose troue la
pénombre, cherche à se dire. Seuls les derniers frémissements
restent en surface, délivrant quelques images aux alvéoles vides
qu’elle cherche à rassembler.
Dans cette semi-obscurité, la vision
se dilue, ciel et terre emmêlés, seule la lumière comme une
tache, près du cœur.
Quelque chose se balbutie – elle
prête l’oreille – un souffle l’effleure – elle espère la
semence – les images s’enfuient.
Replier les ourlets sur le dernier
mirage. Lui consentir le temps de germer. En espérant qu’enfin des
mots soient libérés. D’un revers de langue, l’ailleurs s’est
éloigné dans les méandres d’un monde aux rives gonflées
d’obstacles , d’accrocs , de déchirures.
C’était comme un comptoir d’étain
à jeter des reflets troubles, des pensées enchâssées de touffes
d’herbe et de sable: la faillite du voir. Dans ces effets épars,
un aparté.
La page est écrite: reste à lire.
2 commentaires:
Un accord parfait entre mots et images, un mirage, une page écrite, et une merveille de lecture. Merci.
Magnifique photo et le texte dit une intensité lumineuse que l'on ressent à la lecture
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