Entre clins d’écorces,
silhouettes penchées, vrillées, torturées, amassées, esseulées,
une levée d’azur dévoile une infinité de signes, entretissés
d’étincelles et de clair-obscur, charbonnant la vision, parfois
proche de l’hallucination, de ce qui est ou de ce que l’on croit
être, ouvrant les seuils d’un monde que l’obstination d’un
regard ressuscite.
Désorientée, prêter l’oreille à
ces pudeurs d’arbres, aux lacis d’émotions que les silhouettes
suscitent, diffusent avec beaucoup de délicatesse jusqu’à
l’étreinte des effluves d’ombres en un affleurement, comme des
mots.
Dans l’éblouissement de cette sorte
de blessure, sentir les pulsations insolites qui naissent jusqu’aux
bout des doigts emplis de complicité.
*Antoine Emaz
1 commentaire:
J'aime trop ce montage (photo)d'arbres!
et bien sûr Antoine Emaz
hallucination me plait bien
les pierres font ça aussi!
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