En chacun de nous stagnent ces résidus
de pensées, d’idées envies, baignés de lumière ordinaire ou
extraordinaire, d’opacité ou de transparence, octroyée à
certains moments de nos vies, et qui font que nous sommes si
intimement nous-mêmes, si singulièrement vivant: sanctuaire de
notre vie secrète, sur le bord d’un précipice.
Une étoile intérieure, une
constellation de poussières , un espace éperdu, une terre d’asile
à défricher à mains nues où l’enfant qu’on héberge encore a
sans doute caché ses rêves.
De ces recoins oubliés, de cette
profondeur laisser remonter ce qui doit, l’arrière pays où
s’ouvrent les portes des mots.
* le titre est emprunté à un début de poème d'Antoine Emaz
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