Face à une secousse d’eau, dont on ne sait pas vraiment ce qui pourrait surgir, se laisser effleurer par un tremblement, un frisson de douceur qui anime la surface, des fils de sensation à tirer, dénouer, retisser jusqu’à argenter les vérités d’un monde impalpable, avec la voix du silence autour.
Le vent caresse la lumière et dilate les ombres, les pensées fuient de songe en songe, poussent les portes du vide et s’échouent sur la rive des jours sans nom.
Dans une courbe d’onde, les mots restent en suspens, cherchant la clarté d’une page blanche où aborder pour faire face.
*Le titre est emprunté à un vers d'un poème d'Antoine Emaz
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